Skip to main content
 
Pour une obligation de castration des chats libres dans leurs déplacements en Suisse
Je veux aider

Liens Importants

Verwilderte Katzen – was tun?
Helfen Sie verwilderten Katzen sinnvoll und nachhaltig. Wie das geht erklärt Ihnen dieser Wegweiser.

Katzenelend.ch
{lang de}Der Schweizer Tierschutz STS nimmt Meldungen über verwilderte Katzengruppen entgegen und organisiert zusammen mit seinen Sektionen und/oder NetAP deren Behandlung und Kastration.{/lang}{lang fr}La Protection suisse des animaux PSA (Schweizer Tierschutz STS) est informée de la présence de groupes de chats errants et, avec l’aide de ses sections et/ou de NetAP, elle organise leur prise en charge et leur castration.{/lang}{lang it}L’associazione svizzera per la protezione degli animali (Schweizer Tierschutz STS) accoglie le segnalazioni riguardanti colonie di gatti randagi e organizza con le sue sezioni e/o NetAP cure e castrazione.{/lang}

Handicapcats.ch
{lang de}Auch Katzen mit Handicap (Viruserkrankung, Alter, Behinderung) haben ein Zuhause verdient.{/lang}{lang fr}Des chats invalides (maladie virale, âge, handicap) cherchent une maison.{/lang}{lang it}Gatti svantaggiati (ammalati o portatori di virus, anziani, con disabilità) cercano casa.{/lang}

Une obligation de castration ne doit-elle pas impérativement être liée à une obligation d’enregistrement et de puçage?

D’un point de vue de la protection animale, une obligation de puçage serait souhaitable. Une telle obligation faciliterait l’exercice de la protection animale et augmenterait notamment la réticence à abandonner des chats. Et une obligation d’enregistrement a également des points de contacts avec l’exigence d’une obligation de castration des chats libres de leurs déplacements. Mais il s’agit toutefois de deux enjeux différents. Afin de ne pas mélanger ces deux sujets et de trouver une solution rapide pour réduire la souffrance des chats, les initiateurs ont décidé de choisir exclusivement l’obligation de castration des chats libres de leurs déplacements comme objet de la présente pétition. Mais naturellement, l’introduction d’une obligation de castration ne constitue pas d’obstacle à une exigence politique pour une obligation de puçage.

Comment sera vérifié qu’un détenteur respectera la réglementation? Ne devrait-on pas en même temps s’assurer de son exécution?

La pétition demande au Conseil fédéral et au parlement de prendre les mesures nécessaires. Par conséquent, il faut ce faisait aussi s’interroger sur l’exécution de la loi. De toute manière, le but premier de la pétition n’est pas d’attraper et de punir le plus possible de coupables. Beaucoup d’avantages sont déjà liés à une obligation clairement ancrée: par ex. les vétérinaires pourraient mieux aider leurs clients à respecter cette loi et les organisations de protection animale ne courraient plus le risque d’être poursuivis en justice ou menacés lorsqu’elles castrent par erreur des chats non marqués lors d’actions de castration. En outre, les refuges pourraient immédiatement castrer des animaux trouvés et ne devraient pas attendre le délai légal de deux mois pour le changement de propriétaire. Du reste, il ne faut pas oublier que la population suisse est en général respectueuse de la loi et des règles introduites par un processus démocratique. Si 80% de la population suisse respecte la loi de manière volontaire, ce sera déjà une grande avancée pour le combat contre la souffrance existante des chats.

Un respect à 100% de cette obligation de castration ne peut être garantie. Une telle obligation a-t-elle donc réellement un sens?

Un respect à 100% d’obligations juridiques ne peut jamais être garantie. Il en est également ainsi aujourd’hui où, malgré des interdits existants et un catalogue d’amendes, tous les chauffards ne sont pas sanctionnés. Malgré cela, nul n’exigera un retrait de ces interdits. Il en est de même pour l’obligation de castration. Il existera toujours des personnes qui pensent être au-dessus des lois. Mais grâce à toutes les autres, la situation autour de la souffrance des chats sera nettement désamorcée par à une telle obligation.

Une nouvelle réglementation est-elle vraiment nécessaire?

Il ne s’agit pas d’une nouvelle obligation, mais de la concrétisation d’une réglementation ancrée déjà aujourd’hui dans la législation. L’article 25 alinéa 4 de l’ordonnance sur la protection des animaux exige déjà aujourd’hui des détenteurs d’animaux d’empêcher une reproduction excessive des animaux. Cette consigne n’étant manifestement pas suffisante, elle doit se concrétiser pour les chats libres de leurs déplacements.

Qu’en est-il de l’alternative qu’offre la pilule contraceptive?

L’utilisation de moyens de contraception n’est ni utile, ni judicieuse. Les pilules contraceptives n’ont d’utilité qu’à court terme, par exemple en attendant une opération, et il n’est pas recommandé de les utiliser sur le long terme. En outre, la pilule doit être administrée de façon stricte pour être efficace ; cela signifie que la chatte doit prendre la pilule régulièrement et il faut s’assurer qu’elle est correctement administrée, ce qui exige une organisation appropriée du propriétaire. De plus, il faut rappeler qu’il n’existe pas de pilule spécialement conçue pour les chats, contrairement aux humains, lesquels peuvent choisir la pilule leur convenant le mieux parmi des dizaines de produits. Ainsi, le dosage est le même pour toutes les chattes. Autrement dit, il est nécessaire un moyen gros à perturber l’équilibre hormonal. Enfin, plus des infections de l’utérus ont été observées chez les chattes prenant la pilule.

Quelle est la différence entre la castration et la stérilisation?

La stérilisation consiste à couper les voies génitales pour éviter que l’animal ne se reproduise, c’est-à-dire ligaturer le canal déférent chez le chat et les trompes de Fallope chez la chatte. À l’inverse, la castration consiste à retirer complètement les testicules du chat et les ovaires de la chatte. Les vétérinaires expérimentés effectuent cette opération en quelques minutes et il n’y a généralement aucune complication pour l’animal.

La stérilisation simple n’est donc pas recommandée pour le bien des animaux. Seule la castration influence l’équilibre hormonal en empêchant la production d’hormones sexuelles. C’est l’unique moyen de modifier le comportement du chat (il n’y a notamment plus de stress lié à l’accouplement, le comportement territorial est moins marqué, l’agressivité et la combativité liées à des blessures diminuent). De même, la stérilisation seule ne présente aucun avantage pour le propriétaire (symptômes des chaleurs, marquages nauséabonds, besoin de rôder, docilité, par exemple).

Objectifs et Avantages

Une obligation de castration des chats libres de leurs déplacements doit être incluse dans la législation suisse sur la protection des animaux.

Pour ce faire, il convient d’atteindre les objectifs suivants:

  1. Régulation durable de la population féline sans abattre d’animaux
  2. Prévention de la souffrance future des chats
  3. Amélioration des perspectives d’adoption des animaux venant de refuges
  4. Changement des mentalités – Aujourd’hui, les chats sont parfois considérés comme des animaux « jetables », dont la vie n’a aucune valeur et pouvant être remplacés facilement

La limitation de l’obligation de castration aux chats libres de leurs déplacements vise les chats pouvant avoir des relations sociales et sexuelles incontrôlés avec d’autres chats. Les propriétaires ne souhaitant pas faire castrer leur chat peuvent être libérés de cette obligation en prenant des mesures appropriées : en ne laissant pas leur chat sortir de chez eux ou seulement dans un enclos clôturé dont il ne peut s’échapper.

La castration des chats présente notamment les avantages suivants:

Avantages médicaux pour les chats

  • La propagation des maladies est considérablement freinée : de nombreuses maladies des chats, telles que le FIV (Feline Immunodeficiency Virus, également appelé sida du chat), le FeLV (Feline Leukemia Virus, également appelé leucose) ou le FPV (Parvovirus félin ou rhume félin), sont surtout transmises lors de la saillie et par morsure. Ce sont principalement les femelles, que le mâle saisit à la nuque lors de la saillie, qui peuvent développer des infections. Avec la castration, il n’y a plus de saillie et, donc, plus de morsures lors de la saillie. En outre, étant donné qu’il a été prouvé que les chats castrés sont plus stables et moins agressifs, les bagarres sont moins fréquentes et, ainsi, le risque d’infection diminue nettement.
  • Moins de maladies : Presque pas de risque de troubles hormonaux, tels que les kystes, les tumeurs des mamelles ou les infections ou inflammations de l’utérus chez la chatte et le cancer de la prostate chez le chat.
  • Le risque d’accident chute : les chats castrés sont sédentaires. Leur territoire est plus restreint et ils n’ont plus besoin de traverser de routes pour chercher un partenaire.

Avantages pour les propriétaires

  • Les chats n’auront plus de petits contre la volonté de leur propriétaire.
  • Plus de symptômes liés aux chaleurs, plus de marquage nauséabond, diminution du besoin de rôder, moins d’agressions.
  • Souvent, ils sont plus dociles.

Avantages pour la protection des espèces / protection de la nature

  • Les défenseurs des animaux exigent que les chats domestiques ne puissent pas se promener librement car, selon eux, ils sont responsables de la diminution de la population de certaines espèces d’oiseaux et d’amphibiens. Au-delà de la question de savoir si le chat est (le seul) responsable de cette diminution, ce danger pourrait être fortement amoindri, d’un point de vue mathématique, en réduisant le nombre de chats.
  • Le patrimoine génétique des chats domestiques ne pourrait plus se mélanger avec celui des chats sauvages protégés.

Avantages pour la mise en œuvre et pour les refuges d’animaux

  • Les chats trouvés qui ne sont pas munis de puce ni enregistrés peuvent être castrés plus vite, sans avoir à obtenir le consentement du propriétaire. Ceci représente un véritable soulagement pour les refuges, car tenir à l’écart les animaux non castrés qu’ils ont recueillis jusqu’à la fin du délai d’acquisition de deux mois entraîne parfois de sérieuses difficultés.

Pourquoi castrer? N’y a-t-il pas d’autres mesures qui seraient tout aussi efficaces?

Non. Afin d’endiguer efficacement et durablement la croissance d’une population, il faut agir à la source, c’est-à-dire limiter les naissances. Généralement, les mesures alternatives ne font, dans le meilleur des cas, que s’attaquer aux symptômes et ne luttent pas efficacement contre la cause du problème. De plus, cette mesure permet d’aider, entre autres, les refuges d’animaux car l’afflux ininterrompu de nouveaux animaux peut être stoppé. En outre, les mesures alternatives ne défendent pas les intérêts des animaux.

Si l’on retire les ovaires d’une chatte, il y a moins de complications. Sans ablation des ovaires, comme dans le cas d’une simple stérilisation, les hormones continuent de circuler. Par conséquent, l’utérus reste actif et ne se replie pas, ce qui peut entraîner des inflammations utérines voire, dans de rares cas, des tumeurs utérines. La chatte doit alors être opérée et l’utérus doit également être retiré. En termes d’intensité, les deux interventions médicales (stérilisation et castration) sont comparables, donc d’un point de vue médical, il est plus raisonnable de retirer les ovaires lors de la première opération et, ainsi, prévenir toute complication médicale.